En date du 6 août 2012, la Mairie de Cahors prenait un arrêté mettant fin au péril imminent qui pesait sur cet immeuble du secteur sauvegardé de Cahors, à l’angle des rues du Bousquet et Saint-Pierre.
Ce magnifique bâtiment du 13ème siècle, classé à l’inventaire général des monuments historiques, menaçait la sécurité des passants. Victime d’un promoteur peu scrupuleux, il a heureusement pu être sauvé juste à temps.
C’est début 2006 que plusieurs investisseurs rachètent la « belle ruine » sur la base d’un projet de réhabilitation en loi Malraux proposé par un promoteur aujourd’hui en liquidation. Les nouveaux propriétaires versent les sommes prévues pour la réalisation des travaux et, après obtention des autorisations administratives, le chantier démarre : curage, démontage des fenêtres, démontage de la couverture… et s’arrêtent courant 2008!
Fragilisée par les travaux entamés et inachevés et malmenée par les intempéries, une partie de la couverture s’écroule. Alertée par les voisins, la mairie adresse une première mise en demeure au promoteur – sans effet; les propriétaires n’étant bien entendu pas informés. L’expert désigné par le Tribunal Administratif de Toulouse à la demande de la mairie constate alors le péril imminent à la suite duquel la Ville prend un arrêté : de gros travaux de mise en sécurité doivent être entrepris rapidement ou le bâtiment risque d’être préempté et rasé.
Les propriétaires, empêtrés dans les procédures juridiques contre le promoteur et désespérés par certains prestataires qui ne cherchent qu’à tirer le meilleur profit de la situation, contactent alors le cabinet Altinum afin de les assister.
En concertation avec un cabinet d’architectes de Montauban, la Directrice du service Patrimoine de la Ville et l’Architecte des Bâtiments de France, nous établissons rapidement un projet de travaux réaliste en plusieurs phases, la 1ère ayant pour objectif la levée du péril imminent. Les travaux sont réalisés par une entreprise de la région et en juillet 2012 toutes les parties prenantes peuvent constater que le bâtiment ne menace plus la sécurité des passants. C’est le soulagement pour les investisseurs qui ont crû tout perdre!
Actuellement la phase 2 est encore en cours avec la reconstruction des murs écroulés et la réalisation de la couverture du bâtiment.